Test de grossesse négatif avec un don d’ovocytes

Le don d’ovocytes reste aujourd’hui le traitement avec le taux de réussite le plus élevé mais n’atteint pas encore le 100%. Dans les meilleures cliniques en Europe, les taux de réussite atteignent 65% avec plus de 75% pour le double don (don de spermatozoïdes et don d’ovules).
Que faire alors face à un test de grossesse négatif ?

Transfert des embryons vitrifiés

Si vous avez des embryons surnuméraires de votre traitement précédant, le plus sûre sera de les transférer après un premier échec. Si vous avez choisi une clinique qui ne pratique pas le partage d’ovocytes, vous aurez donc de bonnes chances d’avoir des embryons surnuméraires et pouvoir avoir le droit à un deuxième voir même troisième transfert.
Le transfert des embryons vitrifiés est un traitement très simple qui consistera à préparer votre utérus à l’implantation des embryons.
Si vous avez déjà eu un premier échec avec un transfert à frais, l’équipe médicale devra essayer de corriger votre préparation pour obtenir de meilleurs résultats sur des prochains transferts et éviter le test de grossesse négatif.

Les tests diagnostiques poussés

Après un premier transfert négatif, votre équipe médicale devra essayer de comprendre cet échec et ne pas refaire un autre traitement en reproduisant la même chose. Il existe des tests complémentaires pour améliorer la préparation de l’endomètre et corriger le protocole. Les tests les plus courants sont :

• Hystéroscopie : C’est un examen qui permet de connaître avec précision la cavité de l’utérus. Certaines malformations ou pathologies ne peuvent pas être observées par échographie, et il est important de vérifier la cavité avant de recommencer un traitement.
• Biopsie de l’endomètre : cet examen permettra de vérifier s’il n’y a pas d’infection sur l’endomètre ou si les cellules sont réceptives pour une implantation. Il existe des tests comme ERA ou MatriceLab qui permettent de mieux connaître la fenêtre d’implantation de l’endomètre ou encore la réponse immunitaire. Avec un protocole adapté, l’endomètre sera alors mieux préparé pour l’implantation de l’embryon.
• Etude de thrombophilie : cet examen permettra de vérifier s’il n’y a pas un problème de coagulation du sang qui empêchera la bonne irrigation de l’utérus. C’est ce qu’on appelle également le bilan de fausse-couche.
• Examens poussés sur le sperme : si vous avez utilisé le sperme de votre conjoint pour la fécondation, il est important de vérifier la qualité avec des examens plus poussés qu’un simple spermogramme. Il existe des tests comme la fragmentation de l’ADN ou le FISH qui aideront à mieux connaître la génétique des spermatozoïdes.

Que faire si nous n’avons pas d’embryons vitrifiés ?

Si vous n’avez pas d’embryons surnuméraires après un cycle de fécondation à frais, vous devrez alors recommencer un protocole depuis le début, avec une nouvelle donneuse et une nouvelle stimulation.
Il faut alors bien faire attention à choisir une clinique donnant un minimum de garanties pour ne pas se retrouver sans une deuxième chance, et repayer un nouveau traitement.
Dans les meilleures cliniques, on retrouve des taux cumulés (c’est-à-dire 1er transfert à frais + transferts d’embryons vitrifiés) qui se situent autour de 95%.

Quelles cliniques sont les plus sûres pour le don d’ovocytes ?

Le choix de la clinique est très vaste en Espagne et il faut vous renseigner sur les avis des patients, les garanties et les taux de réussite. Le prix est bien sûr important, mais il faut mieux choisir une clinique avec plus de garanties qu’une clinique sans garantie et où vous devrez finalement faire plusieurs traitements. Le test de grossesse négatif peut être une épreuve très dure et il faut donc mettre toutes vos chances de votre côté.

Les noms qui ressortent le plus pour le sérieux et les garanties sont : IVI, Instituto BernaBeu, Dexeus Barcelone

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