Le temps et l’âge sont les pires ennemis de la fertilité, et il faut que nous prenions conscience de la détérioration de notre potentiel de conception suivant notre âge.
1. 20- 25 ans : la période la plus féconde
La période la plus féconde de la femme se situe entre 20 et 25 ans, ce qui n’est plus du tout en accord avec le rythme de vie d’aujourd’hui ! À 20 ans, avoir un bébé ne nous traverse même pas l’esprit, et nous pensons plus à nos études, nos amis, voyager… mais pas fonder une famille !
Même si la société se prépare à avoir des enfants plus tard, notre corps lui, ne change pas et ne s’adapte pas à ce nouveau contexte : l’âge de la fertilité reste le même.
2. 25-30 ans : L’âge moyen de la maternité
L’âge moyen de la maternité en France se situe entre 28 et 29 ans. La femme est encore fertile mais nous voyons une grande différence entre l’âge fertile et l’âge de la maternité. En 10 ans, l’âge moyen a pris 5 ans ! Ce qui témoigne d’un réé changement de la société.
Si vous avez entre 28 et 30 ans et vous n’avez pas encore le projet d’avoir d’enfant, la solution serait la congélation d’ovocytes, pour préserver votre fertilité en l’état actuel.
3. 35 ans : Baisse sévère de la fertilité
Même si la femme peut encore présenter une bonne réserve ovarienne, nous calculons que 65% des ovocytes présentent une malformation génétique à partir de 35 ans. La grossesse est donc encore possible mais avec plus de risques de fausse-couche (car l’embryon a plus de risques de présenter une malformation), et l’obtention de la grossesse pourrait prendre plus de temps.
Nous recommandons aux femmes de plus de 35 ans, de consulter un spécialiste après un an d’essai-bébé. La FIV est ensuite le meilleur moyen pour ne pas perdre de temps.
4. 40 ans : Un infime espoir
À partir de 40 ans, plus de 80% des ovocytes présentent une malformation génétique. Et le taux de grossesse à terme est de moins de 5%.
Pour les femmes entre 40 et 42 ans, vous pouvez encore tenter une FIV avec vos propres ovocytes mais les chances de réussite sont maigres.
Le don d’ovocytes, à partir de 42 ans, reste l’option la plus sûre pour avoir un enfant en bonne santé.
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